Définition d’un effet indésirable des vaccins :

Un effet indésirable (ou effet secondaire) est une réaction non voulue liée à l’utilisation d’un médicament tel qu’un vaccin, qu’il soit utilisé de façon conforme ou non conforme.

Un effet indésirable des vaccins est dit « grave » :

Peut survenir chez plus d’1 personne sur 10.

Peut survenir chez 1 à 10 personnes sur 100.

Peut survenir chez 1 à 10 personnes sur 1 000.

Peut survenir chez 1 à 10 personnes sur 10 000.

Peut survenir chez moins de 1 personne sur 10 000.

La fréquence de l’effet indésirable ne peut être estimée sur la base des données disponibles (effet indésirable non rapporté lors des essais cliniques mais uniquement après commercialisation et ne pouvant être estimé sur la seule base des notifications spontanées).

Effets indésirables des autres vaccins femme qui se fait vacciné

Reconnaissance des Effets Indésirables des vaccins:

Certains effets indésirables des vaccins sont reconnus par l’ANSM (l’Agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) et les laboratoires.

L’ANSM évalue la sécurité d’emploi des vaccins en assurant une surveillance continue de leurs potentiels effets indésirables (ou “effets secondaires”) prévisibles ou inattendus.

Voici quelques exemples:

Comme tous les médicaments et produits de santé, le vaccin contre la grippe peut provoquer des effets indésirables. Mais toutes les instances sanitaires s’accordent pour dire que les bénéfices de la vaccination, surtout chez les personnes à risque surpassent de loin les risques liés à son utilisation.
Découvrons la liste des effets secondaires du vaccin contre la grippe (après commercialisation)

Les événements indésirables enregistrés durant la surveillance après commercialisation s’ajoutent à ceux observés au cours des essais cliniques. Leur fréquence est de rare à très rare et comprend :

  • Des affections hématologiques et du système lymphatique : diminution transitoire des plaquettes, lymphadénopathie ;
  • Des affections du système immunitaire : réactions allergiques pouvant conduire à un choc dans des cas rares ou à un angiœdème ;
  • Des affections du système nerveux : névralgie, paresthésie, convulsions fébriles, troubles neurologiques comme encéphalomyélite, névrite ou syndrome de Guillain-Barré ;
  • Des affections vasculaires : vascularite avec atteinte rénale transitoire (très rares) ;
  • Des affections de la peau et des tissus sous-cutanés : démangeaisons, urticaire, rash non spécifique.

La vaccination contre l’hépatite B est généralement très bien supportée. Une réaction locale (rougeur, douleur, enflure) à l’endroit de l’injection peut survenir chez environ 1 personne sur 10. Des réactions comme maux de tête, fatigue ou fièvre sont encore plus rares. Toutes ces réactions disparaissent en 1-3 jours. Une réaction allergique grave à un composant du vaccin est extrêmement rare (1- 2 personnes par million de doses de vaccin administrées) et plus de 55 millions de personnes ont été vaccinées sans complications à travers le monde.

Certains problèmes de santé sont parfois signalés pendant les jours ou les semaines suivant une vaccination, pouvant faire craindre que le vaccin en soit en cause. Par exemple, à la suite de certaines inquiétudes survenues en France, de nombreuses études* ont été effectuées entre 1996 et 2004 pour s’assurer que la vaccination contre l’hépatite B n’augmentait pas le risque de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. Ces études n’ayant pas montré d’augmentation de ce risque chez les personnes vaccinées contre l’hépatite B, cette vaccination est désormais recommandée dans le monde entier.

La vaccination contre les HPV est extrêmement bien tolérée. Après 20 ans d’utilisation et plus de 270 millions de doses administrées, les seuls effets secondaires régulièrement observés se sont limités à des réactions cutanées au point d’injection.

 

La rumeur selon laquelle les vaccins contre les HPV pourraient provoquer la mort est infondée: les autorités de surveillance aux Etats-Unis, en Europe et en Suisse confirment qu’il n’y a pas un seul décès attribué à la vaccination contre les HPV. Pour en savoir plus sur ce sujet, lire le communiqué de Swissmedic ou le site web du CDC (en anglais).

Selon les résultats d’études menées sur 73 428 femmes de tous les continents entre 2008 et 2016, le vaccin n’augmente pas le risque de problèmes de santé graves. Les chercheurs n’ont pas constaté de risque augmenté de fausse-couche parmi les femmes tombées enceintes après la vaccination HPV.

De même, de nombreuses études ont confirmé que le risque de maladies auto-immunes (comme par exemple la sclérose en plaques) est le même chez les jeunes filles ou femmes vaccinées et non vaccinées contre les HPV.

Bientôt d’autres effets indésirables des vaccins à prendre en compte et à déclarer suite à la vaccination.